RESPIRE, un film prometteur

Le film de Mélanie Laurent est sorti hier en salles. Celui-ci relate une amitié qui tourne au harcèlement.

Adaptation d’un roman de Tim Winton sorti en 2009, ce film relate l’amitié entre Charlie et Sarah, jeune fille manipulatrice. Il intérpèllera très certainement tous ceux qui s’intéressnt de près ou de loin au harcèlement scolaire

 

Pour vous faire une idée la critique de Télérama:

LA CRITIQUE LORS DE LA SORTIE EN SALLE DU 12/11/2014

On aime un peu

Après un premier film qui cherchait (sans y parvenir) l’équilibre entre drame et fantaisie, Mélanie Laurent rejoue les funambules, cette fois entre cinéma de genre et drame psychologique. Sarah, belle et émancipée, arrive en cours d’année dans le lycée de Charlie, une ado timide, fragilisée par des parents toujours entre deux ruptures. Les deux filles nouent vite une amitié fusionnelle. Jusqu’au jour où la copine cool et sexy se métamorphose en redoutable manipulatrice. Harcelée, Charlie perd pied… Au coeur de cette relation naissante, Mélanie Laurent réussit à instaurer un vrai malaise. Sous la fausse ­banalité de ce récit d’apprentissage, la violence couve. Dans cette scène dérangeante notamment, où Sarah, à peine instruite des infidélités du père de son amie, interfère brutalement dans la conversation téléphonique des parents de Charlie : mélange de rage et de désinvolture, son geste terrifie et la réalisatrice joue habilement avec les codes de l’horreur naissante…

Hélas, dès que la stylisation cède le pas à la psychologie, le récit faiblit. Il pèse même des tonnes quand on nous montre comment Charlie, courbant l’échine devant son bourreau, ne fait que reproduire le comportement de sa mère, victime consentante d’un mari manipulateur… Respire révèle néanmoins deux actrices prometteuses : Lou de Laâge, capable de passer, en un plan, de la tendresse au sadisme, et Joséphine Japy qui, sans recourir à l’hystérie, joue sur un fil, au bord de la folie. — Mathilde Blottière

Mathilde Blottière

Petite lettre de la MGEN + invitation de la rectrice

Je viens de voir dans ma boîte mail un invitation à la réunion de prérentrée de la rectrice de l’académie en personne (allez c’est bon de se l’imaginer 😉 ) en plus d’une demande de contact du centre MGEN de mon lieu d’affectation….

Que cela fait du bien de voir en bonne et due forme officialiser sa réussite au concours. Tout prend petit à petit peu place (agenda achetée en bonne écolière en plus d’avoir profité à fond des soldes) et j’attends impatiemment la rentrée (c’est bien la première fois)!!!!

J’ai vraiment hâte de prendre mes fonctions. A force d’avoir bûché comme une dingue cette année je me tourne un peu les pouces dans l’attente.

La cour de Babel – Film sur ma liste des “A voir”

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Alors aujourd’hui je vous présente un film qui pourrait intéressé les (futurs) professionnels de l’éducation. En cinéphile avérée j’aime me détendre dans les salles de cinéma d’art et d’essai. Lorsque j’ai lu dans ma revue de ciné préférée qu’allait sortir un documentaire sur les classes d’accueil je me suis dit c’est exactement ce qu’il me faut !!!! LOL

Les classes d’accueil sont ces classes où sont accueillis les enfants venant de l’étranger et ne maîtrisant pas encore le français pour les aider à mieux s’intégrer dans l’établissement scolaire. Ayant fait mon stage en établissement ECLAIR avec une UPE2A  j’ai pu constater toute son utilité sur le terrain. C’est pourquoi lorsque j’ai vu que la réalisatrice Julie Bertuccelli en avait fait un documentaire je me suis empressée d’aller lire les critiques.

Ci dessous une critique du Télérama:

SYNOPSIS

Maryam, qu’elle vient de Lybie et qu’elle habite à Paris, s’avance et écrit son nom au tableau. D’autres adolescents lui succèdent et écrivent les mêmes informations dans leurs langues natales : l’arabe, l’ukrainien, le chinois, le sri-lankais, le wolof… Ils disent « bonjour » dans la langue du pays qu’ils viennent de quitter. Tous font partie d’une « classe d’accueil » d’élèves nouvellement arrivés en France, implantée au collège de la Grange-aux-Belles, dans le 10e arrondissement de Paris. C’est dans cette classe que la cinéaste Julie Bertuccelli et son équipe ont posé caméra et matériel vidéo pendant l’année scolaire 2011-2012.

LA CRITIQUE LORS DE LA SORTIE EN SALLE DU 12/03/2014

On aime beaucoup

Ils ont entre 11 et 15 ans. Ils s’appellent Youssef, Oksana, Maryam, Andromeda, Yong, Felipe… Leurs prénoms racontent un long voyage, celui qui les a arrachés au pays de leur enfance, et menés jusqu’à Paris, dans une classe d’accueil pour primo-arrivants. La cinéaste Julie Bertuccelli (L’Arbre, Depuis qu’Otar est parti…) les a filmés tout au long de cette année transitoire, ce moment entre une vie et l’autre, entre ailleurs et ici. A quelques plans près — la cour de récré, où défilent les saisons —, tout se passe dans la classe, « entre les murs » de l’école de la République. Comme dans le film de Laurent Cantet, c’est là que s’animent les visages adolescents, que fuse la parole, que coulent aussi, parfois, quelques larmes. La comparaison entre ces deux huis clos scolaires, portraits de groupe en apprentissage, s’arrête là. La Cour de Babel est un documentaire lumineux, qui, loin du bilan éducatif plutôt amer d’Entre les murs, rend hommage au cocon que représente la classe d’accueil. Les enfants y apprennent le français, y confrontent leur déracinement à ceux des autres, avant de repartir en section « normale ».

On se laisse happer, dès les premières images, par la chronique de cet attachant melting-pot juvénile qui devient, jour après jour, un groupe soudé, cohérent, une petite république de l’espoir. Dans cette salle ordinaire, la planète entière s’engueule. Brésiliens, Irlandais, Africaines débattent de politique ou de religion, piquent des fous rires… Chacun s’efforce de prendre un élan vers l’avenir. C’est moins un processus d’acculturation qu’une formidable thérapie de l’exil que montre Julie Bertuccelli. Elle n’a pas choisi, c’est vrai, n’importe quelle classe d’accueil : on se prend à rêver que tous les professeurs aient la délicatesse, le sens de l’engagement et la pédagogie dont fait preuve l’enseignante Brigitte Cer­voni — y compris auprès des parents.

Les conditions de vie de chaque adolescent restent hors champ. Ce qu’on en devine, en assistant aux réunions avec les familles (une mère surmenée, une tante d’adoption…) n’en est que plus fort. Pas de discours démonstratif : il suffit de quelques mots pour suggérer, avec tact, tous les spasmes de la vie, les séparations, les douleurs, les problèmes d’argent, de famille, les difficultés dans le pays d’origine : pauvreté, menace d’excision, persécutions politiques…

Entre septembre et juin, la cour de Babel change d’aspect. Ses « habitants » grandissent, apprennent d’eux-mêmes et des autres. Ils sont prêts à affronter l’inconnu. Ils réalisent même un court métrage, qu’ils accompagnent dans un festival de films scolaires. Et Julie Bertuccelli réussit un tour de force : nous offrir une vraie grande aventure dans ce tout petit espace où la France est encore un pays d’accueil. — Cécile Mury

Animation d’une exposition….

Aujourd’hui j’ai eu la chance de participer à l’animation d’une exposition sur l’égalité et la discrimination à des élèves de 3ème. Une expérience très enrichissante et agréable qui m’a confirmer une fois de plus que c’est bien le métier de CPE que je veux exercer à l’avenir.

pecp6tv9nc8akdoCette exposition est très intéressante car elle porte les élèves à la réflexion sur des thématiques universelles et d’actualité. J’encourage donc tous ceux qui sont en établissement d’aller se renseigner auprès de leur Maisons de Justice et de Droit s’il est possible d’accueillir l’exposition car elle peut être en EPLE.